a manifesté hier matin à l’entrée des entrepôts (reconditionnement) pour faire entendre sa voix au moment où le comité d’entreprise se réunissait à Rungis, dans la région parisienne. Un CE qui devait entériner le plan social mis sur pied il y a quelques semaines dans cette société de matériel de bureau (notre édition du 4 décembre 2009) et transformé depuis en « plan de départ volontaire ». Ce plan avait été refusé par les syndicats (CGT, CFDT, CFTC).

Pour les délégués rencontrés hier à Lezennes, les propositions de reclassement présentées par la direction ne sont pas satisfaisantes. Le montant des primes de licenciement, notamment, est jugé insuffisant.

« Si ce plan est adopté tel quel, une quarantaine de salariés dans le Nord vont perdre leur emploi. Les propositions de reclassement dans la région parisienne ou plus loin ne sont pas adaptées au personnel de Lezennes… » Les délégués expliquent que ce plan est d’autant moins justifié, à leurs yeux, que l’entreprise fait des bénéfices. Selon eux, les frais généraux de la direction auraient augmenté de 36 % cette année. Si des avancées ne sont pas obtenues, le personnel entend se mobiliser à nouveau dans les jours prochains. • J.-M. G