Pour gagner notre juste
rémunération
Des élus CGT Ricoh à
Neuilly sur Seine
Paris, le 27 janvier 2012
Des accords insuffisants qui ne tiennent même pas compte des 2.5% d’inflation sur 2011 ! Minima garantis IC 2012 : + 2.3% accepté par toutes les organisations syndicales, sauf la CGT. Minima 77 : bas de grille +2.5% et haut de grille +2.2%, la CGT n’a pas signé l’accord. |
La CGT Métallurgie Ile-de-France a réclamé auprès du syndicat patronal des entreprises de la Métallurgie (le GIM), bras armé de l’UIMM, l’ouverture de négociations pour une revalorisation des salaires minima de la Métallurgie (TGA et SMH) 2012. Demande qui à ce jour, est restée lettre morte et ce, malgré l’augmentation du SMIC de 2,4 %, depuis le 1er janvier 2012 !
Face au contexte économique et au vue des difficultés grandissantes auxquelles font face les salariés et leurs familles, il est impératif qu’un calendrier autour des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) soit arrêté rapidement afin de peser sur le niveau d’augmentation des salaires de notre profession.
Face au patronat, seul le rapport de force pèse dans les négociations
Ce n’est pas la crise pour tout le monde : Augmentation de 34% en 5 ans des rémunérations des dirigeants du CAC 40 (donc de nos groupes). |
Dans un monde en crise, où les multinationales n’ont jamais fait autant de profits, où ces profits mondiaux favorisent toujours le capital, les plus riches et les actionnaires, au détriment des revenus du monde du travail, combien de temps faudra-t-il encore pour que les salariés obtiennent leur juste rémunération ?
Favoriser l’emploi, le salaire, l’égalité professionnelle, la formation plutôt que les dividendes ou la spéculation, c’est possible en plaçant l’humain au cœur du développement économique. Nous ne sommes pas un coût, nous créons les richesses de l’entreprise. Le salarié doit donc redevenir l’élément central de toute politique sociale !
Le salaire n’est pas un coût MAIS UN DU, le prix du travail et de sa qualification mise en œuvre