Selon la convention collective de la métallurgie.
Pour les non-cadres :
Durant la période de préavis, le salarié est autorisé à s’absenter pour rechercher un emploi pendant :
– vingt heures au maximum si le préavis est de deux semaines ;
– cinquante heures par mois dans le cas où le préavis est au moins d’un mois.
Les absences pour recherche d’emploi en période de préavis ne donnent pas lieu à réduction de rémunération.
Dans la mesure où ses recherches le postulent, l’intéressé pourra, en accord avec son employeur, bloquer tout ou partie de ces heures avant l’expiration du délai de prévenance.
A défaut d’accord entre l’intéressé et son employeur, les heures pour recherche d’emploi se répartissent sur les journées de travail à raison de deux heures par jour, fixées alternativement un jour au gré de l’intéressé, un jour au gré de l’employeur.
Si le mensuel n’utilise pas, du fait de son employeur, tout ou partie de ses heures, il percevra, à son départ, une indemnité correspondant au nombre d’heures non utilisées.
Le mensuel qui a trouvé un emploi ne peut plus se prévaloir des dispositions relatives aux heures pour recherche d’emploi.
Pour les Cadres :
Quand le préavis est observé, qu’il soit consécutif à un licenciement ou à une démission, l’ingénieur ou cadre est autorisé à s’absenter, en une ou plusieurs fois, en accord avec la direction, pour rechercher un emploi, pendant 50 heures par mois. Ces absences n’entraînent pas de réduction d’appointements. Si l’ingénieur ou cadre n’utilise pas, sur la demande de son employeur, tout ou partie de ces heures, il percevra à son départ une indemnité correspondant au nombre d’heures inutilisées si ces heures n’ont pas été bloquées, en accord avec son employeur avant l’expiration du préavis.
La CGT Ricoh